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La séparation du groupe[modifier]

Une fois les sessions du disque Abbey Road achevées, et alors que le single Something / Come Together va occuper partout la tête des hit-parades — tandis que le 33 tours restera 17 semaines Nº1 en Angleterre à partir du 4 octobre —, John Lennon, de retour d'un concert àToronto avec le Plastic Ono Band naissant, annonce aux autres Beatles qu'il quitte définitivement le groupe lors d'une réunion chez Apple, le 20 septembre 196968, en réponse à Paul McCartney qui, dans une ultime tentative de relance, propose de repartir en tournée dans des petites salles6. Ils conviennent que cette nouvelle doit rester secrète, compte tenu des enjeux commerciaux (renégociation des contrats de distribution avec EMI au Royaume-Uni et Capitol Records aux États-Unis). Les Beatles se sont sévèrement disputés autour du nom de leur nouveau manager, entre Allen Klein, soutenu par Lennon, Harrison et Starr, et Lee Eastman, avocat, père de Linda, la femme de Paul. Klein, que Paul déteste, sera leur dernier manager.

Pour couronner le tout, ils perdent également la propriété de tout leur catalogue de chansons. Northern Songs était en effet détenu à 51 %, soit la majorité des parts, par Brian Epstein à travers sa société NEMS. Sa famille, une fois ce dernier disparu, et leur éditeur Dick James, administrateur de Northern Songs depuis les débuts en 1963, décideront de vendre à l'empire ATV, en 1969, sans que les Beatles ne puissent rien faire6. Un déboire qui aura aussi pesé de tout son poids dans l'ambiance délétère menant à la dissolution du groupe. C'est ce catalogue détenu par ATV que Michael Jackson rachètera pour 47,5 millions de dollars69 en 1985.

La toute dernière session d'enregistrement des Beatles se déroule en l'absence définitive de John Lennon. Elle a lieu les 3 et 4 janvier 1970avec le titre de George Harrison I Me Mine5, et on entend ce dernier, en introduction de la version publiée sur le disque Anthology 3, lâcher une plaisanterie à ce sujet  : « You all will have read that Dave Dee is no longer with us, but Mickey and Tich and I, just like to carry on the good work that's always gone down in number two », ce qui signifie « Vous aurez tous lu que Dave Dee n'est plus avec nous, mais Mickey, Tich et moi apprécions de poursuivre le bon travail qu'on a toujours fait au [studio] numéro deux » ; ces noms faisant référence à un groupe britannique populaire du moment, Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich. Quatre mois s'écouleront encore sans aucune activité musicale commune, avant que la séparation ne soit rendue publique.

En mars, à l'initiative d'Allen Klein, et avec les accords de John Lennon et George Harrison6, les bandes enregistrées en janvier 1969, ce qui deviendra l'album Let It Be, sont confiées au producteur américain Phil Spector. Lequel ajoute chœurs féminins, arrangements de cordes, effets sonores à ces chansons qui devaient rester « brutes ». En entendant le résultat sur son titre The Long and Winding Road, Paul McCartney, qui n'a pas été consulté, pique une énorme colère. Il expédie une lettre adressée à Allen Klein chez Apple dont les derniers mots sont « Ne refaites plus jamais ça6 ! ». Cela ne retire rien au succès de cet album publié le 8 mai 1970, et des chansons Get BackLet It Beet The Long and Winding Road, toutes N°1 des deux côtés de l'Atlantique.

Le 10 avril 1970, peu de temps avant la sortie de Let It Be produit par Spector, Paul McCartney sort son premier album solo, McCartney, et annonce à travers un communiqué de presse (en fait, une « interview » où il fait les questions et les réponses) inséré dans les pressages « promotionnels » de son disque solo qu'il ne fait plus partie du groupe suite à des « désaccords sur les plans personnel, financier et artistique5 ». Il rompt donc lui-même le secret et s'attribue la séparation, ce qui aura le don d'outrer ses camarades. John Lennon ne lui pardonnera jamais cette attitude qu'il interprète comme un simple coup publicitaire dans le but de faire vendre l'album McCartney.

« Je n'avais pas l'intention que ce communiqué signifie que je quittais le groupe. C'est un gros malentendu. Quand j'ai vu les unes des journaux, j'ai juste pensé « Christ, qu'ai-je fait ? » Et maintenant, on y est. Je n'ai pas quitté les Beatles. Les Beatles ont quitté les Beatles, mais personne ne veut être celui qui dira que la fête est terminée », se justifie Paul à chaud6.

Ringo Starr déclarera de son côté  : « Oui, j'étais dans les Beatles. Oui, nous avons fait des grands disques ensemble. Oui, j'aime ces gars. Mais c'est la fin de l'histoire. »

« J'ai fondé les Beatles et je les ai dissous, c'est aussi simple que cela » dira plus tard John Lennon6.

Depuis 1970[modifier]

Lennon, McCartney et Harrison avaient dans leurs cartons un nombre impressionnant de chansons composées, pour certaines ébauchées et répétées en groupe, voire enregistrées, depuis le séjour en Inde et les sessions de l'album blanc, et non incluses dans les disques des Beatles. En 1970, George Harrison sort un triple album, All Things Must Pass puis organise, le 1er août 1971 au Madison Square Garden de New York, le tout premier concert rock de charité, le Concert for Bangladesh, en faveur du Bengladesh, avec Bob DylanEric ClaptonRavi ShankarBilly Preston et l'ami Ringo Starr, encore un triple album live à la clé. Paul McCartney commercialise son premier disque solo au titre éponyme, puis Ram, avant de fonder les Wings. John Lennon sort des singles engagés (Give Peace a ChanceInstant Karma!Power to the People), un Live Peace in Toronto, suivi de l'album John Lennon/Plastic Ono Band, puis le très célèbre Imagine. Succès pour tous, à commencer par George qui signe le premier hit post-Beatles, My Sweet Lord (titre pour lequel il a été condamné pour "plagiat involontaire").

De son côté, John règle ses comptes avec Paul dans l'album Imagine, avec le titre How Do You Sleep? (« Comment dors-tu ? ») où il dit, à propos de son ex-ami  : « The only thing you done was Yesterday » (« La seule chose que tu as faite c'était hier », jeu de mots entre « hier » et le titre de la chanson Nº1 en 1965) et « Those freaks was right when they said you was dead » (« Ces maboules avaient raison de dire que tu étais mort »).

Paul, lui, a estimé juste d'intenter fin décembre 1970 un procès à ses trois camarades, afin de mettre un terme définitif à l'entité juridique Beatles et surtout, dans son esprit, à empêcher le toujours manager du groupe, Allen Klein, de faire main basse sur l'argent qui continuait à couler à flots. « Il me fallait emmener les autres Beatles au tribunal. Et j'ai ressenti une grande culpabilité à cause de ça. Mais dites-moi ce que vous auriez fait si tout ce que vous aviez gagné – et c'était la totalité des revenus des Beatles, un montant énorme, tout ce que nous avions jusqu'à quelque chose comme Hey Jude – était sur le point de disparaître dans la poche de quelqu'un ? Le gars dont je parle, Allen Klein avait empoché 5 millions de livres pour sa première année en tant que manager des Beatles. J'ai senti l'arnaque et je me suis dit « 5 millions en une année ? Combien de temps cela lui prendra-t-il pour se débarrasser de tout ça ? » Et j'ai pensé  : « Bien, je vais le sortir de là, je vais attaquer ce gars, Klein ». Ils m'ont répondu « Tu ne peux pas, car il n'est pas partie prenante de la plupart de nos accords ». « Il est donc devenu clair que je devais attaquer les Beatles », expliquera Paul McCartney70. La dissolution juridique du groupe sera finalement prononcée en 1975. Il répondra aussi à John dans le premier disque des Wings, Wild Life, fin 1971, avec la chanson Dear Friend  : « Are you afraid or is it true? » (« As-tu peur ou est-ce vrai ? »).

Curieusement, lorsqu'il s'agira pour Paul et John de jouer, chacun de son côté, au jeu du « qui a fait quoi ? » sur les plus de 200 titres cosignés Lennon/McCartney, ils se montreront globalement d'accord, à de très rares exceptions près (notamment In My Life et Eleanor Rigby) entre ce qui est à 100 % de l'un, à 100 % de l'autre, à 50-50, à 60-40 ou à 80-20.

On offrira aux Beatles des millions de dollars pour qu'ils acceptent de reformer leur groupe. En février 1976, six années après leur séparation, un promoteur pop de Los Angeles, Bill Sargent, leur propose, pour un seul concert d'un minimum de 20 minutes retransmis à travers le monde, la somme de 50 millions de dollars71,72. Les Beatles refusent. Sept mois plus tard, le 20 septembre 1976, un autre promoteur, Sid Bernstein, leur offre publiquement 230 millions de dollars pour un concert de charité73,74. Fin de non-recevoir. Plus jamais, par la suite, un artiste ne se verra proposer de tels montants astronomiques pour un seul concert. À ce sujet, Paul McCartney précise, en septembre 2009, à l'occasion de la sortie combinée de tout leur catalogue remasterisé et du jeu The Beatles: Rock Band  : « En fait, nous en avons beaucoup discuté. Et nous nous sommes toujours dits que si nous le faisions, ce ne serait peut-être pas génial, alors que la carrière des Beatles l'avait été. Et même si les offres étaient astronomiques, et qu'il y avait des gens pour nous dire « on vous payera tant pour le faire », nous nous sommes mis d'accord sur le fait que la boucle était bouclée et qu'il y aurait quelque chose de pas juste là-dedans »75,76

Si « discussions » il y a, un drame y met un terme définitif  : John Lennon, revenu à son métier de musicien après cinq années de retrait de la vie publique, est assassiné à 40 ans, le 8 décembre 1980 par Mark David Chapman, un déséquilibré à qui il avait signé un autographe quelques heures plus tôt, au pied de son appartement du Dakota Building à New York. Dès lors, George Harrison aura ce trait d'humour : « Les Beatles ne se reformeront pas tant que John Lennon restera mort » («... there won't be a Beatles reunion as long as John Lennon remains dead.»). Le plus jeune des Beatles décède à Los Angeles d'un cancer généralisé à 58 ans, le 29 novembre 2001.

Une popularité jamais démentie[modifier]

Paul McCartney (2004)

Pendant les quatre décennies qui suivent leur séparation, les Beatles restent un groupe très populaire. En 1973, sortent les deux fameuses compilations, le Red Album (1962-1966) et le Blue Album (1967-1970). Sur les pochettes de ces doubles albums, les Beatles posent en 1963 dans les étages des locaux d'EMI (même image que sur leur premier disque, Please Please Me), et sont dans la même position en 1969 : c'est la photo qui avait été prise pour l'album Get Back, en préparation au début de l'année.

Les compilations rouge et bleue atteignent des sommets en matière de ventes, permettant à toute une génération - celle qui succède aux « baby boomers » et était encore un peu trop jeune pour vivre la « Beatlemania » - de découvrir leur musique à travers un choix de titres très judicieux. Ce sont les deux doubles compilations posthumes - parues après la dissolution d'un groupe - les mieux vendues du xxe siècle.

Il en va exactement de même en 2000 avec une autre compilation, 1, où figurent les 27 chansons des Beatles ayant atteint la première place des ventes entre 1963 et 1970, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Bien que cette compilation soit parue 30 ans après la séparation des Beatles, c'est à ce jour l'album le plus rapidement écoulé de tous les temps : publié le 13 novembre 2000, il s'est vendu à 13,5 millions d'exemplaires dans le monde, dans son premier mois de commercialisation77.

Entre-temps, sont publiés en 1988 deux disques que l'on peut considérer comme indispensables pour qui voudrait posséder la discographie complète des Beatles : les Past MastersVolume 1 et Volume 2. Là, sont recensées toutes les faces A et B des 45 tours publiés entre les albums, et qui n'y figuraient donc pas. Cela va de From Me to You et She Loves You à Don't Let Me Down et The Ballad of John and Yoko en passant par I Feel FineDay TripperWe Can Work It OutPaperback WriterRainHey Jude ou Revolution.

Il y a également un album live, At the Hollywood Bowl, produit par George Martin et publié en avril 1977, enregistré lors de concerts donnés à Los Angeles en 1964 et 1965, puis une compilation des prestations des Beatles sur la radio nationale britannique, Live at the BBC, sorti en1994.

Mais le projet le plus important de ces années post-Beatles porte le nom d'Anthology. Il réunit Paul McCartney, George Harrison, Ringo Starr (qu'on surnomme pour le coup les « Threetles ») et leur producteur George Martin avec trois doubles albums sortis entre 1994 et 1996, un film (en fait, une série télévisée disponible aujourd'hui en coffret DVD) et un livre (traduit en français en 2000). Chaque double album, publié chronologiquement, propose des versions alternatives de leurs chansons, des « live » datant des débuts du groupe, des documents sonores rares, des prises différentes, des essais, des expériences — comme n'entendre que les violons d'Eleanor Rigby, ou que les voix de Because— sans oublier deux nouvelles chansons des Beatles. Il s'agit, au départ, d'enregistrements sur cassette de John Lennon au milieu desannées 1970, durant sa période de retrait de toute activité publique : Real Love et Free as a Bird, que Yoko Ono confie aux autres Beatles survivants pour qu'ils y ajoutent leurs voix et leurs instruments, le tout produit par Jeff Lynne.

Si les Beatles ont été consacrés 5èmes vendeurs d'albums aux États-Unis durant les années 1990, la décade suivante (années 2000) les verra terminer en première place (en fonction des ventes générées par la réédition de tout leur catalogue remasterisé) ou en seconde position avec plus de 28 millions d'albums vendus avant le 9 septembre 20094.

Le nettoyage posthume[modifier]

Enfin, Paul McCartney prend sa revanche en 2003, avec le disque Let It Be… Naked (c'est-à-dire « nu ») qu'il fait publier avec l'accord donné juste avant la mort de George Harrison et avec celui de Yoko Ono. Débarrassé de toute la production de Phil Spector, permettant donc d'entendre ces chansons enregistrées en direct sans aucun ajout en studio, ce disque s'accorde avec le projet original. L'ordre des morceaux est modifié par rapport au Let It Be de 1970 et Don't Let Me Down de John Lennon y est inclus. Pour dramatiser le double objectif d'un retour aux sources et d'une simplicité voulue, sa pochette reprend les négatifs des photos de Let It Be et en noir et blanc.

La version fait découvrir que les Beatles n'avaient, à cette époque, rien perdu de leur cohésion initiale et avaient même, pour peu que le mixage fût bien fait, un son qui ne cédait rien en qualité et en simplicité à celui de leurs tout premiers albums. Le résultat fera dire à un critique américain, à propos de Phil Spector qui se débat, au même moment, avec la justice dans une accusation de meurtre : « Après avoir entendu cet album [Let it Be… Naked], je me rends compte que Spector s'était rendu coupable de bien plus grave que le meurtre dont on l'accuse. »[réf. nécessaire]

La bande-annonce du spectacle Love du Cirque du Soleil.

Pour finir, et une fois de plus sous la houlette de George Martin, aidé cette fois par son fils Giles, le disque Love78 sort en novembre 2006. Il s'agit d'un « patchwork » de la musique des Beatles, fait de titres remixés et de « mash-up » (plusieurs chansons emmêlées), préparé au départ pour le spectacle donné par le Cirque du Soleil au Mirage de Las Vegas.

Concernant la restauration, tant attendue par les fans, du film Let It BePaul McCartney et Ringo Starr s'opposent à ce que le film soit à nouveau lancé sur le marché. En effet, les deux seuls membres des Beatles toujours vivants estiment que cette réédition n'apportera rien de plus au public que de leur montrer le côté sombre de toute cette aventure. Ni l'un ni l'autre ne seraient à l'aise avec l'idée de publiciser un film montrant les Beatles en train de se taper sur les nerfs les uns les autres. En résumé, il est fort peu probable que tout cela soit un jour diffusé, au moins du vivant de Paul et de Ringo.

Réédition de tout le catalogue remasterisé[modifier]

La remastérisation, maintes fois repoussée, de tous les albums des Beatles, incluant les Past Masters, Volume One et Volume Two, est disponible depuis le 9 septembre 2009 en CD79. La publication des quatorze albums studios - les douze albums originaux, la B.O. du filmYellow Submarine, plus les deux Past Masters réunis en un seul album - constituent un important dépoussiérage et une amélioration notable par rapport à l'austère réédition CD de 198780,81. La publication de tout le catalogue numérisé et en stéréo — les remasters des premiers albums étant aussi proposés en mono — s'est faite en même temps que celle du jeu vidéo The Beatles: Rock Band79. La date de commercialisation choisie (09/09/09) n'est pas un hasard, dans la mesure où on peut aussi bien la rattacher au célèbre « number nine »entendu tout au long du titre Revolution 9 de John Lennon et Yoko Ono, sur l'album The Beatles, qu'à la chanson One After 909, une des premières compositions du tandem Lennon/McCartney à la fin des années 1950, enregistrée une première fois en 1963 par le groupe, mais qui ne fit surface qu'en 1970 sur Let It Be.

« Chaque coffret CD propose la réplique des pochettes originales des albums britanniques, ainsi que des livrets complets contenant de nouvelles notes historiques en compagnie d'informations sur les enregistrements, et des photos rares. Pour une période de temps limitée, chaque CD contiendra aussi un court film documentaire sur chaque album. […] Les albums ont été remasterisés par une équipe d'ingénieurs, dédiée aux studios Abbey Road sur une période de quatre ans, utilisant une technologie de pointe en même temps que les équipements de studio de l'époque, afin de précautionneusement maintenir l'authenticité et l'intégrité des enregistrements analogiques originaux. Le résultat de ce processus laborieux est le catalogue de la plus haute fidélité depuis les publications originales », explique la compagnie Apple 79.

La mise en vente du catalogue remasterisé se présente sous la forme de deux coffrets : 14 albums en stéréo, et 11 albums en mono. Seuls les disques en stéréo sont vendus à l'unité. Pour écouter les Beatles dans la forme sonore où tous les albums ont été conçus jusqu'en 1968, il faut donc se procurer le coffret entier pour un prix d'environ 235 euros en Europe82. Les premiers chiffres de vente, une semaine après la commercialisation du catalogue, font apparaître un formidable succès commercial, entraînant le retour du groupe au sommet des charts des deux côtés de l'Atlantique (2,25 millions de copies vendues en 5 jours83), tandis que les distributeurs font face à des ruptures de stock. C'est l'album Abbey Road qui devance toutes les autres oeuvres du groupe en tête des ventes et des classements84,85. Moins de cinq mois après la parution de ces remasterisations, environ 13 millions d'albums ont déjà été vendus86.

Lancement du catalogue en téléchargement légal[modifier]

Depuis le 16 novembre 2010, tout le catalogue Beatles est disponible en téléchargement légal sur iTunes87. C'est la conclusion du différend judiciaire entre Apple Corps et Apple computer qui a duré près de 30 ans pour s'achever sur un accord à l'amiable en avril 2007, et dont on attendait qu'il débouche sur la mise en ligne des titres et des albums du groupe phare des années 1960. Un peu moins de trois ans plus tard, c'est désormais chose faite. Le lancement du catalogue « dématérialisé » sur internet a été précédé d'une annonce sur iTunes le 15 novembre : « Demain est un jour que vous n'oublierez jamais. Revenez demain pour découvrir une annonce exceptionnelle  » avec quatre horloges indiquant l'heure du lancement, en Californie, à New York, à Londres et à Tokyo, soit précisément 16h00 le 16 novembre 2010 heure de Paris88. L'ironie de cette affaire veut que le catalogue de chaque Beatle en solo — Paul McCartney, John Lennon, Ringo Starr et George Harrison — soit depuis longtemps disponible.




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